Translate

samedi 12 mars 2016

2016 - Revenge of Souls (artiste/groupe : Oniricide)

Artiste/groupe : Oniricide
Album : Revenge of Souls

Année de sortie : 2016

Genre : hard rock/metal

Sous-genre : metal symphonique








L'outil d'Internet, indispensable de nos jours, a toujours quelque chose de magique, en particulier lorsqu'il s'agit de musique. Pourquoi ? Réponse dans cette chronique !



Quelques mots sur le groupe :

Drapeau de l'ItalieOniricide est un groupe de metal symphonique originaire de Poirino (près de Turin, en Italie) et fondé en 2011. Ce sont deux frères (les frères Pelliocioni) qui ont cette idée de former un groupe qui puisse mixer différents styles de musique (que nous développerons plus tard...). Suite à des départs de membres originels (alors que le processus d'écriture et d'arrangement était déjà entamé), Mara Cek Cecconato (chant) et Luca Abate (basse) rejoignent le groupe courant 2013-2014. 

Ainsi, la situation du groupe est stabilisée. Le groupe s'appelait alors "Agony Oniricide" : il sera renommé simplement "Oniricide", "Agony" étant un mot trop porte-malheur, comme le souligne le groupe...

C'est courant 2015 qu'il lance une campagne de crowdfunding  (financement participatif sur Internet) afin de financer la production de leur premier album "Revenge of Souls". Ce sera chose faite au bout de plusieurs semaines (7 février 2016 pour être précis) et c'est ainsi que leur premier album sort le 27 février 2016. C'est celui qui va nous intéresser aujourd'hui. 


L'album :

Les groupes de metal symphonique sont nombreux et sont tous plus ou moins réputés pour leur style, pour leur mélodie, pour leurs concerts...Nous pouvons déjà éprouver une certaine crainte de "déjà vu" vis-à-vis de la musique d'Oniricide sans l'avoir écoutée et pourtant, quelque chose de spécial retient l'attention dès qu'on écoute cela attentivement...

L'album s'ouvre sur "Oneiros", un morceau court instrumental et qui évoquerait (si les outils de traduction ne se trompent pas) le dieu des rêves du même nom dans la mythologie grecque. Le titre porte bien son nom, puisque le début commence par des cordes graves (nous faisant en quelque sorte planer dans les airs...) suivis par de la clarinette et...des cordes en pizzicato. Ce dernier terme signifie que les cordes dans un orchestre sont pincées (alors qu'elles devaient être frottées), ce qui donnent cette impression d'instantanéité, de suspense et de légèreté. C'est ainsi que nous réussissons à rentrer dans l'univers musical d'Oniricide grâce à cette approche digne d'un concept de musique classique. Car oui, c'est une des caractéristiques principales de cet album : utiliser la musique classique comme influence. C'était l'idée de départ des frères Pellicioni : mixer la musique classique avec les influences plutôt orientées metal symphonique et metal progressif. Sur leur profil Reverbnation (site d'écoute et d'achat de musique), le groupe revendique ses influences : Nightwish, Epica, After Forever...Elles sont très reconnaissables chez Oniricide, en particulier pour Nightwish, lorsqu'on écoute des titres comme "Gypsy and the Cards", "Noxy" ou bien "Revenge of Souls", les titres phare de l'album. 

En revanche, grâce à l'incorporation de la musique classique comme élément clé, Oniricide réussit à éviter le piège de plagier leurs aînés et de proposer quelque chose de singulier. Ainsi, avec l'utilisation des traditionnelles cordes, accompagnés de la clarinette (très présente dans l'album comme pour "The Beast"), des trompettes ("Mother of Pain"), du piano ("The Illusion of Abyss" ou bien "Becoming a Different Man") et bien d'autres, Oniricide réussit à procurer une ambiance particulière, comme celle qu'on retrouvait à une époque lointaine, du temps des grands compositeurs tels que Mozart, Beethoven, Haydn...Maintenant, ce qui concerne le côté purement "metal", plusieurs éléments sont à notifier. Déjà, la guitare a un son relativement saturé, ce qui tranche avec les habituels guitares lourdes qu'on entend souvent. Cela donne un côté "rock symphonique" qui est très intéressant et que nous pouvons relever. Ensuite, la chant de Mara suit également cette même logique de "rock symphonique", puisqu'à la différence des grandes "divas" lyriques comme Tarja Turunen (ex-Nightwish) ou bien Dianne Van Giersbergen (Xandria), Mara propose un chant personnel, plutôt rock, qui colle à l'esprit d'Oniricide. 

En conclusion, que retenir ? Pour son premier album, Oniricide frappe fort et semble bien parti pour conquérir l'Europe, voire le monde. D'ailleurs, ils seraient en pleine négociation pour partir en tournée en Italie, Allemagne...et en France ! Des "tours managers" sont d'ailleurs les bienvenus, puisque le groupe en cherche activement...Ils méritent d'être plus connus et restons persuadés que cette future tournée soit un bon tremplin pour qu'ils acquièrent de la notoriété !

Extrait de l'album :












Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire